Pas beaucoup de distractions le soir, au milieu de la jungle. Lucy, assez cinéphile, a une belle collection de DVD copiés, qui occupent ses soirées. Elle m’en passe quelques uns. Ca a du charme, de profiter de la fin de la batterie qui stocke l’électricité que Lucy produit avec du mazout pendant la journée, puis de la batterie de mon ordinateur, pour regarder un film sous ma moustiquaire, avant de n’avoir plus rien d’autre à faire que de dormir…
Je suis très content d’avoir ainsi vu “Trade” étant au Mexique. Je regrette seulement de ne pas l’avoir vu à Mexico. En fait, je suis allé à Mexico sans savoir que c’était la plus grande ville du monde, et sans soupçonner la terreur qui règne dans les banlieues immenses (mafias, rapts, drogue, prostitution, …) !
Au moins, “Trade” m’ouvre les yeux. Par ailleurs, je trouve que la manière dont est filmée (et montée) la ville dans la scène d’ouverture (ci-dessous) est vraiment fidèle à la réalité, c’est vraiment l’atmosphère que j’ai ressentie.
Ce film parle de la traite des femmes et enfants au Mexique et aux Etats-Unis. Le tout sous forme de road movie. Inutile de vous dire que j’étais à fond dedans en le voyant ici !