Portland. C’est la nuit. On vient de faire escale. Le chauffeur passe dans l’allée avec un papier à la main. Un adolescent de seize, dix-sept ans qui est dans le bus depuis un bon bout de temps, se lève.
– I’ve to check something with you, could you come and see?
Le garçon le suit. Trente secondes plus tard, le chauffeur revient.
– Helen Hunter? Is Helen Hunter here?
C’est la jeune fille qui était assise à côté de l’autre, qui sort.
Les autres passagers du bus commentent. Certains disent qu’il doivent avoir mélangé des bagages. D’autres confirment après avoir regardé par la fenêtre: les membres du personnel de la gare ont l’air embêtés, coupables. Ca y est, on va tous de voir sortir pour identifier des cadavres de bagages explosés, je me dis.
Un employé Greyhound monte à son tour et demande où étaient assis les deux jeunes gens. Il prend leurs affaires. Les passagers avec qui ils avaient discuté expriment leur étonnement. Il explique qu’Helen et Jake ont été arrêtés. Tout simplement. Ils fugaient.
C’est très bizarre que des membres de notre petite communauté des voyageurs du bus soient ainsi stoppés net. Qu’on nous les prenne sans qu’ils aient pu dire au revoir. Même s’ils fuguaient, d’un certain côté, j’aurais aimé qu’ils arrivent à leurs fins. Bon vent, Jake et Helen. Moi je suis libre comme l’air, et je vous dois de l’apprécier comme il se doit !
J’arrive à San Francisco quand il commence à faire noir. Je n’ai à nouveau pas d’endroit où dormir et je me sens un peu perdu quand je débarque du bus dans le Financial District et ses buildings. Jusqu’à ce que je trouve un Starbucks ! C’est devenu un apaisement chaque fois que je vois l’enseigne 😛 Un chez-moi douillet où que j’arrive aux Etats-Unis: une bonne connexion internet dans un cadre agréable, pour le prix d’un café. (C’était mon petit hommage à Starbucks.) Sur internet, je peux trouver un plan de la ville, des hotels, des auberges, des couch surfers. J’ai la chance d’avoir un ami, qui parmi bien d’autres choses, est un pro des bonnes combines internet, et qui est sur Skype au bon moment. Il me guide pour trouver un hôtel bon marché in extremis. C’est ainsi que je découvre Priceline, un site sur lequel on fait une offre (le montant qu’on est prêt à mettre) et la catégorie désirée (le nombre d’étoiles) pour une chambre d’hôtel, et on paie par carte de crédit avant de recevoir le nom et l’adresse de l’hôtel. Il y a moyen de faire de très bonnes affaires. (C’était mon petit hommage à Thomas.)
Le lendemain, je finis par trouver un couch surfer pour m’héberger, et surtout pour m’aider à m’immiscer parmi les San Franciscains (?) pour trouver un sujet de film. Enfin, je croyais. Apparemment, y a tellement de demandes Couchsurfing à San Francisco, que les gens qui acceptent le font plus par idéal hospitalier que par plaisir de faire des rencontres, d’après ce que j’ai compris. Hospitalier, il l’est en effet, mon hôte, mais je comprends vite que ce n’est pas la personne qui m’aidera pour mon film.
Par contre, je rencontre Wil, qu’il héberge en même temps, et avec qui je passerai une agréable journée de tourisme. Wil est franco-anglaise et termine des études d’institutrice, un boulot qu’elle veut exercer à l’étranger. Elle essaie de voyager le plus possible pour trouver le pays idéal.
J’adore cette ville. Le contraste des habituelles rues perpendiculaires austères avec leur incroyable inclinaison donne un cachet de folie à la ville. Et l’eau, tout autour, et les ponts majesteux, et les arbres, c’est vraiment très agréable. Ca devient déjà une règle générale: en début de semaine je suis euphorique, je voudrais que Müvmédia ne s’arrête jamais. Puis je m’angoisse parce que je n’ai pas de sujet. Ca, c’est le pire. Petite accalmie quand je suis rassuré de l’avoir trouvé, puis deux jours (et parties de nuits) de stress à me battre avec-moi même pour avancer dans mon montage. Une fois le fichier envoyé, la pression retombe d’un coup sec et c’est de nouveau génial.
Si San Francisco est vraiment chouette, il y a par contre ENORMEMENT de sans abris dans le centre. Mais par rapport aux autres villes, ici, ils ont tous l’air d’avoir de graves problèmes mentaux. Selon certaines rumeurs, cela tiendrait au fait que Raegan aurait décidé en son temps de ne plus financer les institutions pour handicapés mentaux, jetant à la rue des tas de personnes tout à fait incapables de s’en sortir seules.
J’ai aussi entendu parler de cars qui les auraient déposés à l’entrée de villes où les hivers sont plus cléments, histoire qu’au moins, ils ne meurent pas tous dès les premières gelées ! (à vérifier !!)
Je ne suis pas prêt d’oublier un tableau surréaliste dans un couloir du métro: un vieux noir en guenilles tremblant de partout, jouant du violon en y mettant la passion des plus grands virtuoses. Mais à cause de sa tremblote, son archet ne faisait que sauter de manière désordonnée sur les cordes, produisant des sons complètement incohérents… Vraiment, un fou comme dans Tintin. J’ai hésité à le prendre en photo, je ne l’ai pas fait.
Je passe le reste de la semaine chez David, un type très sympathique (je ne l’ai pas pris en photo non plus) (lui, c’est un oubli, c’est pas un souci de déontologie, lol). Je me mords les doigts d’avoir dû décliner ses propositions pour rencontrer ses collègues ou amis, qui avaient pourtant l’air très intéressants, retard accumulé dans mon film oblige.
Mon film: vous verrez, ça tourne autour d’une photo d’enfant trouvée à terre dans la rue…
Ton père | septembre 27, 2008 @ 16:22
Salut JB.
Le reportage sur le Montana et ses Indiens est passionnant. Bravo.
Il me semble que je ne suis pas le seul à imaginer ce que sera le film de San Francisco à partir de la photo trouvée en rue, c’est un genre que tu affectionnes …
Ce soir
Ton père qui t'admire | septembre 27, 2008 @ 16:36
Je n’ai as eu le temps d’écrire mon intitulé en entier ni de terminer mon message.
Ce soir Ciné Gedinne passe L’oncle Edmond, et quand tu rentreras tu te mettras probablement à l’histoire de l’escroc.
Bonne continuation, je t’embrasse fort.
g. | septembre 28, 2008 @ 21:40
J’aime bien tes aventures… mais dis moi vieux loup de mer futé, comment as tu fait pour mettre ton son en lecteur Quick time exportable… pour le superbe sauvetage de ton ordi?
jean-baptiste | septembre 29, 2008 @ 2:29
C’est toi qui me demandes ça, alors que tu avais réussi à pirater toute la mise en page du blog ?! :-D
J’ai fait “ajouter son”, l’icône en haut à droite de la fenêtre où l’on écrit nos posts… et c’est le résultat que ça donne.
g. | septembre 29, 2008 @ 15:23
Ha oui… pas si dur… mais je commence à être fatigué de la maniabilité de ce blog… et un peu fatigué tout court… plus le temps de pirater…
Question : pourquoi on arrive pas à avoir de lecteur exportable de nos vidéo?
Allez à plus… On marche côte à côte à ce que je vois… suis à Columbus NM… take care JB!
Thomas (aka Poney Spears) | octobre 1, 2008 @ 22:21
Merci pour l’hommage! Amuse-toi! :-)
Que faire à San Francisco quand on voyage seul et qu’on ne connaît personne ? Et si je donnais un petit coup de pouce au destin, en allant rendre un objet perdu à son propriétaire…
Merci à Jiles, son père et son frère, à Wil, à Jon et à David !
Thème imposé : Nuit blanche Lieu : San Francisco, Californie Mon état moral : 7/10 Hébergement : D’abord chez Jon, un couchsurfer presque professionnel, puis chez David, qui m’a gentiment partagé son appart. Inspiration : J’adore ce genre d’enquête. Partir de rien pour construire une histoire, s’inventer un jeu de piste un peu fou et qui n’a quasiment pas de sens. En faire un film, ça peut être un bon prétexte pour assouvir ce fantasme !
RESULTATS DU JURY Bram Van Paeschen: 11/20 C’est ludique, marrant. Mais la rencontre en elle-même est décevante et pas très bien filmée.
Micheline Lanctôt: 11,5/20 Angle intéressant, mais voix off trop présente et explicative. Faire confiance aux images et profiter de tout le temps alloué. Il faut donner dans la concision.
Laurent Lucas: 16/20 Tu nous fais partager ton enquête et c’est hilarant. Tu pars de rien et tu trouves par terre un trésor, c’est pile dans l’esprit de cette aventure. J’ai regretté aussi de ne pas noter ton splendide KWSUSM de la semaine passée. Tu as décollé, continue!
Note finale: 38,5/60
Bruno Gélinas-Faucher - 24 oct. 2008
Wow, ca ca prend du gots!!!
Brigitte Membrive - 23 oct. 2008
Bonne idée pour occuper une nuit blanche mais j'aurais préféré une enquête plus visuelle, dommage pour la voix off! A plus
Mandy - 22 oct. 2008
J'adore l'idée, mais franchement... tu as du bol quand même de trouver sa trace ! (je dis ça parce qu'il y a certaines personnes que je cherche et dont je ne retrouve rien !!!)
Christelle - 21 oct. 2008
C'est innovant et pleins de spontanéité.... C'est SUPER JB!!!
Sébastien Wielemans - 20 oct. 2008
Magnifique mon vieux ! On aimerait évidemment en savoir plus, mais l'idée est terrible. Bien joué !
sirenecanari - 20 oct. 2008
TOP !!!
Denys - 20 oct. 2008
Bravo JB, c'est très bien mené. Où vas-tu chercher tout ça ?
Maxime Bélisle - 20 oct. 2008
Quel cran. C'est tout ce que j'ai à dire.
Vince - 20 oct. 2008
Vraiment excellente cette trame et très intéressante. Partir vers l'inconnu et arriver à un but : beau jeu de piste et enquête élucidée !
sofmathieu - 20 oct. 2008
c'était moi, ex-poneyteke!
sofmathieu - 20 oct. 2008
JB j'adore ton univers....bravo!continue comme ça!
jean denys tytgat - 20 oct. 2008
tout me plais .belle enquete passionnante continue c est du bon
C’est la troisième fois que je suis dans un état émotif intense aujourd’hui. Ce matin, dernière journée à San Francisco, je prends un café au Starbucks du coin. A peine connecté sur Skype, on me dit de Montréal que le film que j’ai rendu hier est bien. Pfiou, après trois films assez moyens, ça fait du bien. Je suis d’autant plus étonné que quand j’ai osé le regarder hier soir après l’envoi, je l’avais trouvé plate, comme disent les Québécois.
C’est aussi ma semaine de congé qui commence, il fait beau, la ville est belle, mon café est bon, et l’Amérique est toute à moi. Je suis bien.
En fin de journée, je prends le bus pour Fresno, au Sud. Je compte retrouver Oli, Doris, Nico et Bobby, des amis belges qui font un tour de Californie.
Quand je reçois leur réponse à mon sms, ça me fait super plaisir. Ils ne sont pas loin. Ca va être très chouette de les retrouver. Surtout dans un contexte de vacances californiennes ! Je plane.
Là, je suis dans le car qui roule dans la nuit. Personne n’a allumé sa petite lampe. Il n’y a que le bruit de la console de jeux d’un gamin et le ronronnement du moteur. J’écoute « Who wants to live forever » de Queen. C’est la première fois que j’écoute de la musique depuis le début du voyage. En fait, ce morceau colle super bien à la route de nuit. A la fois sombre et grandiose.
Je pense à Müvmédia en général, je fais un peu le bilan. Ca fait six semaines que j’ai quitté Bruxelles. Ca ne m’est jamais arrivé d’être parti aussi longtemps, je crois. Et ce n’est encore que le début, là, je suis en train de continuer à m’enfoncer dans l’Amérique et dans la nuit.
Je pense à toutes les personnes que j’ai déjà rencontrées. Cela fait beaucoup. Je ne reverrai probablement jamais la plupart. C’est spéce.
Et je pense à tout mon entourage que je reverrai, lui. J’ai l’impression qu’après un tel voyage, je l’apprécierai plus. Je me rends compte de sa valeur. Je veux passer plus de temps avec mes amis et ma famille. Je dois profiter de la vie au jour le jour. Ne plus me dire « demain ». Les amis, ça s’entretient. Ce n’est pas « pour plus tard ». C’est maintenant. Now.
Mon dieu, quelle envolée… 🙂
Un type de mon village, un rien plus vieux que moi, a mis fin à ses jours la semaine passée. Je l’aimais bien. C’était quelqu’un de bien. J’aurais aimé mieux le connaître. Mais il n’est plus là. J’y pense souvent depuis que j’ai appris la nouvelle. Là, j’y pense très fort.
Je remets « Who wants to live forever » pour la troisième fois. Je n’avais jamais fait attention aux paroles. Et dans la nuit sombre qui défile, je pleure un petit coup.
Vacances !! C’est ma semaine de relâche, et je passe deux jours avec des amis de Bruxelles, qui font un tour de Californie pendant trois semaines. Ils sont deux couples, Oli et Doris, et Nico et Bobby, ils ont loué une voiture, et ils vont de grandes villes en parc nationaux.
J’apprécie énormément cette petite incursion dans le groupe. C’est tellement plus facile et plus drôle d’accoster les gens, de blaguer avec la serveuse du resto, de partager des sensations, de commenter les paysages, … Il faut dire aussi que ce sont vraiment de chouettes amis ! Bien sûr, en groupe, il faut tout le temps se mettre d’accord, il faut s’attendre, etc. Mais là, je trouve ça vraiment agréable. Et je redoute déjà le moment où je devrai repartir seul de mon côté. Ce n’est pas que je suis tout le temps tout seul, au contraire, je passe mon temps à rencontrer des gens. Mais ce n’est pas la même chose que de partager du temps avec des personnes que je connais bien…
Nous visitons ensemble le parc Yosemite. Ca fait du bien pour une fois d’être un vrai touriste sans devoir penser à faire un film.
Nous louons un abri de camping pour la nuit. Partout, des indications par rapport aux ours. Le plus important: ne pas laisser de nourriture dans les voitures. Sinon ils la repèrent avec leur odorat aiguisé et ils démolissent la voiture pour l’obtenir. Idem dans les campings qui sont munis d’armoires blindées où il faut ranger en permanence toute nourriture et produits de toilette.
Fin de soirée, on va se brosser les dents. Faut-il vraiment ranger les cadavres des bouteilles de bière pour cinq minutes ?
– Mais non, voyons, dis-je. Il n’y a pas plus d’ours ici qu’à Gedinne (mon village en Belgique). J’échafaude une théorie selon laquelle toutes ces mises en garde ne servent en fait qu’à rendre la région plus palpitante pour attirer le touriste.
On se rend aux sanitaires, pas loin. Lorsque je reviens à l’abri, j’y retrouve Doris toute affolée. Deux ours sortaient de chez nous quand elle est arrivée ! Ils étaient donc dans les parages depuis un moment, ils nous observaient, et ils sont venus dès qu’ils nous ont vu partir…
Cinq minutes plus tard, on entend hurler “get out! get out!” d’un abri voisin.Puis des fusées de détresse sont lancées, pour les effrayer, comme nous l’explique un garde qui passe nous rassurer peu après.
Pas mal, ça, comme petit divertissement de fin de soirée autour d’un feu de camp, non ?!
Alors que leur périple se termine, Doris, Oli, Bobby et Nico me suggèrent des pistes pour la suite du mien. Ils me parlent d’une chouette soirée qu’ils ont passée dans un petit hameau perdu dans la Vallée de la Mort.
Vendu !
josiane mazzella | octobre 3, 2008 @ 16:38
Vive les Ourset les Voyages !! ….. La suite !!...
Pour me rendre à Tecopa, le village au bord de la Vallée de la Mort, je dois prendre le bus jusque Las Vegas pour ensuite continuer… en stop ! J’arrive à Las Vegas dans l’après-midi. Et après avoir marché deux heures sous un soleil de plomb sans trouver la route que je cherchais, je décide de passer la nuit là, ce serait quand même bête d’être venu sans avoir vu ! Et j’ai vu. Faut l’avoir vu.
Je ne sais pas qui est le membre de l’équipe Müvmédia qui a involontairement (?) saboté tous les commentaires vidéos de Bram sur le site, mais je trouve ça très drôle et lui adresse toute ma gratitude ! (Tant qu’à faire, s’il y avait moyen d’aussi ajouter discrètement quelques points à ses cotes…)
Anne-Marie M. | octobre 8, 2008 @ 20:52
Je suis tout à fait d’accord avec toi, Bram a été plutôt sévère envers vous :\ À le voir tout critiquer comme ça, on en vient à se demander ce qu’il aime…?
C’est marrant, la perception du stop aux Etats-Unis est semblable en Europe. Les gens qui prennent disent chaque fois qu’ils ne voient jamais d’auto-stoppeurs, mais que dans le temps, c’était courant. Que c’est dangereux, de nos jours, savez-vous. Et vous attendiez depuis longtemps ? Et là, c’est toujours gênant de dire que non, que je venais de brandir ma pancarte, et que non, désolé, vous n’êtes pas mon salvateur d’un calvaire de plusieurs heures sous le soleil. Même si j’aimerais dire que c’est le cas pour lui faire plaisir. Exactement comme en Europe.
Bref, il ne m’a pas fallu vingt minutes pour trouver un lift pour m’extraire de Las Vegas (j’ai par contre dû beaucoup marcher pour trouver l’emplacement idéal). Je trouve les “bike lanes” très à propos pour laisser la place à la voiture pour s’arrêter, surtout sur les routes à six ou huit bandes.
En deux étapes, John, puis Damian, j’arrive à Tecopa. Un hameau aride (pas un brin d’herbe, que de la rocaille). La Vallée de la Mort est le point le plus chaud d’Amérique. Même le vent, brûlant, ne rafraîchit pas.
Et il se trouve que Tecopa est réputé pour… ses bains d’eau bouillante. Ben voyons ! C’est étonnant à première vue, mais je dois dire pour l’avoir essayé, qu’à la nuit tombée, et quand la température est un peu descendue, on se sent fort bien en en ressortant. La chambrette que je loue au Tecopa Hot Springs Resort (nom assez pompeux pour ce que c’est) me donne accès gratuit aux mini-piscines où l’on peut s’ébouillanter dans une eau déjà reconnue pour ses bienfaits il y a plusieurs siècles par les Indiens.
Steph | octobre 11, 2008 @ 16:38
Coucou Jibi,
J’ai mis du temps a enfin venir voir ce blog mais je viens de passer un long moment a tout lire.
Je t’envie, cette expérience a l’air hyper enrichissante!!!!!
Et comme d’hab, tes textes sont super bien écrits, j’adore te lire!!!!
Enjoy!!! Et a tres bientot!
Steph, L’écossaise de service.
Alice | octobre 13, 2008 @ 5:33
Coucou Jean!!
Merci d’avoir pensé à mon anniversaire!!!
C’est chouette, c’est une belle surprise cette photo!!
A bientôt depuis l’Irlande
Bisous
Alice
Marie-Michèle | octobre 14, 2008 @ 10:42
J’espère que tu emmagasineras la chaleur de ces hot springs jusqu’à ton retour au Canada! Le froid va bientôt nous envelopper de la tête aux pieds! Bonne continuité!!
MMxx
Julie L. | octobre 15, 2008 @ 11:29
Bonjour à toutes et à tous chères muvmédiennes et muvmédiens!
Tout d’abord, désolée de m’être fait silencieuse sur vos blogs depuis le début du rallye. Je vous lis et regarde vos films à chaque semaine, mais le temps me manque pour vous écrire assiduement à chacun.
Aujourd’hui, j’aimerais vous dire de ne pas perdre votre précieuse énergie à vous en faire avec les commentaires des juges, à vous sentir incompris, lésés. Prenez ce que vous en voulez, le reste on s’en balance. À mon avis, beaucoup trop d’attention est portée là-dessus. Vos films toucheront certains, d’autres moins, c’est comme ça. Vous êtes en plus devant un jury international. Chacun d’entre eux a un système de référence différent. Je crois qu’il est très difficile de comprendre réellement le contexte dans lesquels les films sont faits et de saisir tout ce qu’être muvmédien comporte comme exigences sans en avoir soi-même tenté l’expérience. Le temps que vous passez à vous souciez de leur opinion, c’est du temps en moins que vous passez à profitez de votre aventure. Oui, c’est difficile d’être jugés sur la place publique (un très bon exercice pour l’égo vous verrez…). Le rallye, c’est un concours, ça fait partie du jeu. Mais le rallye, c’est aussi (et selon moi surtout) un laboratoire de création que vous ne retrouverez pas ailleurs. Il vous reste qu’un mois alors petit conseil d’ex-muvmédienne: éclatez-vous, expérimentez, soyez fous, testez les limites des sujets imposés, poussez à fond votre créativité, et surtout, continuez à nous faire voyager. Vous seuls savez d’où vous êtes partis avant de commencer le voyage. J’ai regardé tous vos films depuis le début. Je les ai tous appréciés à différents niveaux. Certains m’ont touchée, d’autres fait rire, d’autres encore m’ont transportée dans des univers fantastiques ou m’ont fait ouvrir les yeux sur des réalités dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Merci!
L’an dernier, Lawrence s’était fait demandé si elle se rendait compte de la chance qu’elle avait d’être là puisque dans le monde, à ce moment, seulement 8 personnes avaient la chance de vivre une aventure de la sorte. Je me suis redite à maintes reprises cette phrase qui m’a beaucoup aidée pendant les moments de fatigue et de solitude.
Voilà chers muvmédiens! Bonne fin de voyage à toutes et à tous et au plaisir de vous revoir à votre retour! D’ici là, j’attendrai chaque dimanche avec grande excitation de voir les aventures que vous vous permettez de vivre.
Julie
Alice | octobre 18, 2008 @ 16:56
Oui mais si tu changes de photos après, mon commentaire il tombe un peu à plat…
jean-baptiste | octobre 18, 2008 @ 20:48
Tiens c’est vrai ça
Christelle | octobre 17, 2008 @ 5:48
Aahhh sacré Jean-Baptiste!
Ce qui m’a toujours émerveillé chez toi, c’est ton côté fascinant et fasciné! Merci de nous emmener avec toi…
Lors de ton passage à Las Vegas, as-tu vu le Montecito?
L’Ardenne profonde te salue et te promets de te suivre maintenant qu’on a l’info :-)
Bizzzzzzzzzz
Christelle
Bruno | octobre 17, 2008 @ 10:25
JB, t’es pas possible !!! Tu dois être le seul gars au monde à disparaitre pour te retrouver au Mexique… !!! Dis euh rassure-nous, t’as pas claqué tout ton pognon à Las Vegas ? Sinon, le blog en jette, on voit que t’as fait l’IHECS ;-)
Allez, amuse-toi bien !!! Et quand tu reviens prends le soleil avec toi parce qu’au Plat Pays ben c’est pas terrible… Hasta la vista !
Thomas (aka Poney Spears) | octobre 17, 2008 @ 18:15
ALLEZ LES PONEYS!!!
Paul et Friederike Simonart | octobre 19, 2008 @ 14:34
Cher JB,
Passionnant ton parcours! Et surtout humainement (la bourse… vaut mieux ne pas en parler, ha ha ha!) enrichissant.
Tes parents sont fiers de toi et comme nous sommes de leurs amis, nous partageons leur bonheur.. Paul me souffle de t’encourager, mais je suis sûre que tu as la pêche. Un petit coup de blues de temps en temps, pour rebondir très vite donne du relief à l’aventure, pas vrai?
Continue, vas de l’avant et ne doute pas…
Nous rentrons au Sénégal dès le 1er novembre… Tu peux venir y souffler un coup et, qui sait, y faire de beaux reportages, Les sujets n’y manquent pas… tant dans la simplicité que dans la profondeur. Sans te connaître, on t’aime déjà!
Bon vent p’tit gars, on t’embrasse,
Friederike et Paul
Tecopa Hot Springs Resort… Voilà qui mérite un peu de pub. A première vue, ça ne paie pas de mine. Je ne m’y serais pas arrêté si mes amis belges ne m’avaient pas renseigné l’endroit. Mais quelle richesse humaine j’y ai trouvé ! D’abord, Amy, qui est à la tête du projet.
Amy a décidé de quitter Los Angeles pour acheter la petite propriété et y faire un camping (Il y en a plusieurs à Tecopa, principalement occupés par des caravanes et camping cars).
Au début, je ne comprends vraiment pas ce qui peut pousser des gens à vivre là. Ce hameau est juste composé de baraquements, au milieu d’une étendue de rocaille sur des dizaines de kilomètres à la ronde, et sous un soleil particulièrement insupportable.
Mais apparemment, les sources d’eau chaude constituent un premier attrait. Puis, il faut bien dire que passée l’impression désagréable que l’on cuit sur place, l’immensité du paysage est fascinante, apaisante. Les couleurs sont superbes: ocre à terre, bleu dans le ciel. Et au coucher et au lever du soleil, l’atmosphère lumineuse est sublime, c’est comme si on saturait toutes les couleurs sur un téléviseur. Chaque couleur a de la consistance, est dense, riche.
Et puis, la chaleur, finalement, ça donne une autre… couleur à la vie de tous les jours. On ne peut pas fonctionner aussi speed qu’ailleurs, on est obligé de prendre le temps, et on peut savourer ce qu’on fait. Prendre un verre. Marcher d’un baraquement à l’autre. Prendre un bain d’eau chaude. Observer les paysages. Manger (j’en reparlerai !). Regarder le chien d’Amy qui attrape les mouches. Regarder la voiture qui passe sur la route. Respirer, même.
Ce cadre inspire donc quelques personnes en quête de calme et de sagesse à venir s’installer au milieu de nulle part. Amy a fait appel à son ami Daniel pour proposer aux résidents des activités de bien-être et spirituelles: des massages, un labyrinthe oriental, … Daniel, un homme malicieux aux longs cheveux blancs soigneusement peignés et portant des chemises à fleur, m’a ainsi fait tester la “roue de guérison”. Il a réalisé dans sa petite maison un cercle de pierres précieuses sur un motif notamment inspiré de l’Egypte Ancienne.
J’ai lentement tourné sur place au milieu de cette roue pendant une demi-heure, les yeux fermés, pendant que lui jouait du didgeridoo autour de moi (mais pourquoi j’ai pas filmé ??) Ce n’était pas désagréable; c’était très relaxant, en fait. Je ne me suis pas spécialement senti guéri, mais il faut dire que je ne suis pas malade non plus 🙂
Amy expose aussi des artistes de la région dans le petit bâtiment qui fait office de réception. Elle-même fait des photos. Il lui arrive de faire des deals aux artistes qui viennent là, par exemple, une oeuvre en échange de l’emplacement de la caravane. Elle m’a ainsi fait une belle réduction en échange du film que je fais là. Il y a quelques chambres, qui servent plutôt d’habitude aux automobilistes égarés là en soirée, comme l’étaient mes amis belges qui m’ont conseillé l’endroit.
Enfin, Dominic est passionné d’astronomie, et organise des “stars parties” tous les mois. La Vallée de la Mort ferait partie des trois meilleurs endroits au monde pour l’observation astronomique ! C’est vrai que le ciel nocturne est incroyable. Je pense n’avoir jamais vu autant d’étoiles. Il n’y a pas de pollution lumineuse, ce qui me change de la Belgique, connue des astronautes pour être le pays le plus brillant de la planète… Il y a juste une masse orange à l’horizon à l’Est: c’est Las Vegas, à septante kilomètres derrière les montages. Tout le monde à Tecopa parle du fameux projecteur que Dominic a enfin réussi à connecter à son téléscope, ce qui permettra pour la première fois de suivre les explications en groupe.
Le deuxième soir, je monte au sommet d’une petite colline. Il y a un petit banc, sur lequel je m’allonge. Je regarde la voûte céleste. La température est exquise. Silence absolu. Parfois, venant d’en bas, un bruit de couvert qui s’échappe du petit restaurant. Ou une porte qui claque. Je reste là longtemps.
www.tecopahotsprings.org
maman | octobre 17, 2008 @ 1:53
On arrive tout de suite te rechercher.
COGNAUX Thierry | octobre 18, 2008 @ 12:53
Cher Jean-Baptiste,
Lors de la dernière réunion du Lions Club à Gedinne, Denys nous a brièvement expliqué ton aventure cinématographique à travers le monde.
Nous sommes venus sur le site pour en prendre connaissance un peu plus en détail…
De tout coeur, nous ne pouvons que te féliciter et t’encourager dans ce défi d’exception.
Bravo et bonne route !
Amitiés,
Christine et Thierry COGNAUX
Tecopa Hot Springs Resort, c’est aussi, last but not least, un petit restaurant. Lui non plus ne paie pas de mine. Et pourtant ! Il faut savoir que le cuisinier de ce qu’on pourrait prendre pour une gargote est un des plus grands ! Après une glorieuse carrière dans les restaurants les plus réputés de New York et Las Vegas (!), le chef John Muccio a décidé de tout planter là, il n’était pas heureux. Il a décidé de se retirer à Tecopa et d’y établir un tout petit restaurant, juste l’ouvrir trois jours sur sept, chaque semaine avec une nouvelle carte d’une dizaine de plats.
Mais quels plats ! Fins, goûteux, délicieux, beaux pour les yeux, c’est magique. D’autant plus que c’est une véritable surprise de manger comme ça dans le bled le plus paumé qu’il soit.
John a emménagé à Tecopa avec son fils Ryan, et sa meilleure amie, Sholei, qui est là depuis quelques mois pour faire le service. C’est aussi un véritable plaisir de manger là pour leur compagnie. Ils sont tous les trois éminemment sympathiques, sans pour autant être envahissants.
Les quelques clients sont les gens du coin à qui il n’aura pas fallu dire deux fois de revenir, ainsi que de rares touristes arrivés là par hasard, et repartant complètement éberlués par le repas qu’ils viennent d’avoir.
C’est là que j’ai tourné mon film sur les élections américaines. J’ai simplement discuté de politique avec les gens du cru, les hommes du désert. Malheureusement, l’histoire de John et de son restaurant a dû passer à la trappe. Kill your darlings, qu’ils disent, les monteurs. C’est exactement ça. Mais rien n’est perdu, puisque voilà quelques plans de John rien que pour vous !
Je quitte cet endroit à regrets (mais c’est le lot au moins hebdomadaire du Muvmédien). John me dépose à un soi-disant grand carrefour non loin de Tecopa. Je vais faire du stop vers Barstow, où j’espère arriver à temps pour le dernier bus vers Los Angeles.
Le grand carrefour en question n’est pas spécialement fréquenté. Je dirais même plus, pas du tout. Me voici en plein désert, un peu coincé ! Mes amis belges m’avaient fait promettre de ne pas faire du stop dans le désert en-dehors d’une agglomération, ni sans chapeau, ni sans des quantités d’eau.
Bon. J’ai une casquette. Et mes deux bouteilles d’eau, ben, elles sont bues après une demi-heure. Et là, ça fait deux heures que j’attends. Mais ça va, la nuit va tomber. J’en serai quitte pour une nuit à la belle étoile…
Mais non, car je tombe sur deux Suédois, l’un en vacances, l’autre travaillant à Los Angeles, qui reviennent de Las Vegas vers LA. Me voici embarqué d’un coup tout là-bas, et je passe même la nuit chez eux. La vie n’est pas toujours si compliquée.
Marie-Michèle | octobre 20, 2008 @ 9:55
La vie n’est pas que glamour, richesse et carrière. Facile à dire. Pas facile à réaliser quand on a le nez qui fouine dedans… Merci J-B pour ce témoignage! J’aime déjà bcp ce John!!
MM qui souhaite que tu tiennes tes promesses à tes amis belges pour ne pas que tu te retrouves en “raisin sec” sur la route :)
Vanessa de Gand | octobre 20, 2008 @ 13:35
Hallo JB! Ik sta vol bewondering! Jou kennende, die stille, zwijgzame en discrete man in zulk een avontuur. Mijn God! Doe dat nog goed en we zien elkaar in België.
Charlotte, Guillaume, et leurs enfants Eliot et Sam, des amis belges d’un ami belge, vivent à Los Angeles. Ils m’ont offert de m’héberger quelque jours. Au départ, je pensais n’aller à Los Angeles que si je ne trouvais rien à faire dans la Vallée de la Mort, mais je me suis dit que c’était bête de passer à côté sans y aller. Même si c’est principalement pour faire du montage pendant quelques jours.
J’ai beaucoup apprécié mon petit séjour là-bas. C’était très intéressant de partager la vie d’une famille d’”expats”.
Mais aussi la vie d’une famille tout court, avec de jeunes enfants. Depuis quand ça ne m’était pas arrivé ? M’est-ce seulement déjà arrivé ? Beaucoup de souvenirs de mon enfance à moi ont refait surface là-bas. Ne fût-ce que la participation des enfants aux repas. Je me suis rappelé que quand j’étais petit, je faisais très bien la distinction entre les conversations “des grands”, auxquelles je ne comprenais rien, parce qu’ils utilisaient plein de mots que je ne comprenais pas, et les conversation avec les enfants, plus faciles à suivre… C’est bête, mais j’ai ainsi pris conscience pour la première fois que je suis aujourd’hui de l’autre côté de la barrière grands/petits. Et dire qu’il a fallu traverser l’océan et l’Amérique pour ça.
Comme chez moi avec mon père, Guillaume tient à certains principes comme les repas tous ensemble à table, où il faut bien se tenir, finir son assiette pour avoir du dessert… Je trouve ça beau.
L’histoire avant d’aller dormir… Quels moments privilégiés ! Quelle chance nous avons eu mon frère, ma soeur et moi, d’avoir aussi eu droit à une histoire tous les soirs pendant des années ! D’habitude, c’était maman qui nous lisait un livre. On se disputait chaque fois pour savoir dans la chambre du quel de nous trois on lirait l’histoire.
Plus exceptionnellement, c’était papa, mais alors il y mettait le paquet, il inventait de terribles histoires de crimes, de secrets, de prêtres véreux… On avait peur, mais qu’est-ce qu’on aimait ça !
Charlotte fait écouter Henri Dès à ses enfants, les mêmes chansons que quand j’étais petit, probablement les a-t-elle aussi écoutées à leur âge. C’est émouvant d’entendre ce petit univers musical si loin.
La vie là-bas est agréable. Un climat parfait, Venice Beach à quinze minutes à vélo (Venice Beach: des plages magnifiques avec une digue bordée de palmiers, sous lesquels il y a des centaines d’artistes et d’artisans plus incroyables les uns que les autres).
Il y a une communauté d’expatriés francophones assez importante, ce qui permet de tisser des liens peut-être plus forts que quand on fait partie du groupe majoritaire…
Guillaume et Charlotte suivent la campagne électorale avec grand intérêt. Depuis le début de mon voyage, je n’ai jamais autant entendu parler de politique. Charlotte dit qu’elle voudrait revenir en Belgique si c’était Mc Cain qui passait… Il semble que l’appartenance politique soit même marquée par quartiers.
Des événements politiques spontanés pas banals sont d’ailleurs organisés pas loin: des après-midis auxquels les convives viennent avec leur téléphone et un bottin, pour tenter de convaincre un maximum de personnes de voter pour Obama. Il semble que cela porte des fruits, même minimes: une grosse partie de la population est très mal renseignée sur les débats en cours et est prête à suivre le premier conseil venu.
Par ailleurs, contrairement à chez nous, il faut se décarcasser pour exercer le droit de vote. Il faut aller s’inscrire, apporter des attestations, remplir des formulaires. Des démarches que seule une partie de la population est prête à accomplir… Des gens d’une certaine éducation et d’un certain niveau de vie. D’où l’importance de convaincre ceux qui ne votent pas d’habitude d’aller voter, pour donner plus de chances à Obama. Depuis que je suis aux Etats-Unis, j’ai croisé à différents endroits, en rue, des étudiants qui proposaient d’aider à “register to vote”.
Je ne suis guère sorti de la maison pour visiter. Comme je le redoutais, avoir quelques jours d’avance, ça me fait travailler plus lentement au montage. Résultat: je fais en plus de quatre jours ce que j’aurais pu faire en deux…
J’ai quand même fait quelques tours à vélo. J’ai beau savoir à l’avance que cette ville est immense, ça reste impressionnant de tracer à vélo, tout droit pendant des kilomètres et des kilomètres, sans que le paysage change. Il faut même une heure et demie en bus pour aller de Venice Beach à Downtown où se trouve la gare Greyhound. Stressant, quand on est, comme moi, toujours sur le fil du rasoir pour les horaires ! Je veux prendre le bus jusqu’à Tijuana. Là, je prendrai l’avion pour Oaxaca où je compte faire mon film “auberge espagnole”. (On doit faire un film sur ce thème à un moment donné de Müvmédia, Hostelling International étant un sponsor).
Thomas (aka Poney Spears) | octobre 25, 2008 @ 11:14
La maison des Fisher!!!!!!!!!!!
Oli | octobre 26, 2008 @ 6:13
Waaouhh! Et’as vu Ruth dans son jardin??? Et David? Il travaille pour le moment? Et Nate? Tu l’as vu faire son jogging?? Et Claire?? Elle est avec qqun…? T’as de la chance, j’espère que tu as pris un bout d’herbe!
Tecopa, Vallée de la Mort, Californie. Chaleur écrasante. Tout fonctionne au ralenti. Quelles sont les opinions politiques des hommes du désert ? Sur la terrasse du Pastels Bistro, on refait le monde.
Thème imposé : Elections américaines Lieu : Tecopa, Vallée de la Mort, Californie Mon état moral : 8/10 Hébergement : Une chambrette à côté du Pastels Bistro Inspiration : Un lieu bien singulier au milieu de la Vallée de la Mort, découvert par Oli, Doris, Nico et Bobby, des amis belges en vacances en Californie.
RESULTATS DU JURY Bram Van Paesschen:
Micheline Lanctôt:
Laurent Lucas:
Note finale: 44/60
Nathalie Delamare - 08 nov. 2008
Beau film beau plan mais manque de profondeur dommage! Bonne chance! Nathalie.
laure - 06 nov. 2008
un film vraiment magnifique et plein de sagesse. Bravo !
mjgmjg7 - 04 nov. 2008
Commentaires à la hussarde et cotes au "vogelpik" de Monsieur Brame pour un film, lui, tout en nuances " de la cave au grenier"!! Heureusement, tu as l'air d'avoir très bon caractère.
sirenecanari - 04 nov. 2008
ben merci ça nous redonne un peu le moral après celui de sébastien !!bien vu et rendu !!
Joris Poneys - 04 nov. 2008
Super Film! T'es un tout bon Jean Baptiste... Et ce Bram est vraiment un blasé pour rester poli :-)
Stéphane Jallet - 04 nov. 2008
Des paroles sensées perdues dans le désert, contraste fort. Le journalisme y prends tout son sens, faire entendre l'avis de ceux qu'on entends pas.
Impatient de te retrouver parmis nous.
Anne Person - 03 nov. 2008
Ton film est top... Felicitation
Brigitte Membrive - 03 nov. 2008
Bon et beau film, face à cette nature inhospitalière, les images ont rendus ces témoignages criant de vérité, l'Amérique et ses contrastes!
kicker - 03 nov. 2008
Très beau film!! Monsieur Van Paesschen est un éternel blasé, quel pêche doit-il avoir au réveil!!-)
Vince - 03 nov. 2008
Une qualité d'image sublime dans ce film. Très bon travail tant sur le fond que sur la forme. "Une vallée de la mort bien vivante et réfléchie" !
jean denys tytgat 03 nov. 2008
j ai vraiment bien aime a tous points devue
Maxime Bélisle - 03 nov. 2008
Tu as réussi à transmettre une ambiance avec ce film. Les cadrages sont magnifiques et signifiants. La rigueur de la forme est captivante et démontre une assurance toute singulière.
mjgmjg7 - 03 nov. 2008
Magnifique! Justesse, sobriété, intelligence, humanité, force. Tant chez ces hommes que chez le réalisateur.
M - 02 nov. 2008
Du rythme de tes images transpire cette lourde chaleur du Sud etatsunien: elles rendent de facon tres juste le rythme de vie qu'elle impose a ces gens, et ca rend leur temoignage encore plus sincere. Vraiment magnifique.