J’arrive à San Francisco quand il commence à faire noir. Je n’ai à nouveau pas d’endroit où dormir et je me sens un peu perdu quand je débarque du bus dans le Financial District et ses buildings. Jusqu’à ce que je trouve un Starbucks ! C’est devenu un apaisement chaque fois que je vois l’enseigne 😛 Un chez-moi douillet où que j’arrive aux Etats-Unis: une bonne connexion internet dans un cadre agréable, pour le prix d’un café. (C’était mon petit hommage à Starbucks.) Sur internet, je peux trouver un plan de la ville, des hotels, des auberges, des couch surfers. J’ai la chance d’avoir un ami, qui parmi bien d’autres choses, est un pro des bonnes combines internet, et qui est sur Skype au bon moment. Il me guide pour trouver un hôtel bon marché in extremis. C’est ainsi que je découvre Priceline, un site sur lequel on fait une offre (le montant qu’on est prêt à mettre) et la catégorie désirée (le nombre d’étoiles) pour une chambre d’hôtel, et on paie par carte de crédit avant de recevoir le nom et l’adresse de l’hôtel. Il y a moyen de faire de très bonnes affaires. (C’était mon petit hommage à Thomas.)
Le lendemain, je finis par trouver un couch surfer pour m’héberger, et surtout pour m’aider à m’immiscer parmi les San Franciscains (?) pour trouver un sujet de film. Enfin, je croyais. Apparemment, y a tellement de demandes Couchsurfing à San Francisco, que les gens qui acceptent le font plus par idéal hospitalier que par plaisir de faire des rencontres, d’après ce que j’ai compris. Hospitalier, il l’est en effet, mon hôte, mais je comprends vite que ce n’est pas la personne qui m’aidera pour mon film.
Par contre, je rencontre Wil, qu’il héberge en même temps, et avec qui je passerai une agréable journée de tourisme. Wil est franco-anglaise et termine des études d’institutrice, un boulot qu’elle veut exercer à l’étranger. Elle essaie de voyager le plus possible pour trouver le pays idéal.
J’adore cette ville. Le contraste des habituelles rues perpendiculaires austères avec leur incroyable inclinaison donne un cachet de folie à la ville. Et l’eau, tout autour, et les ponts majesteux, et les arbres, c’est vraiment très agréable. Ca devient déjà une règle générale: en début de semaine je suis euphorique, je voudrais que Müvmédia ne s’arrête jamais. Puis je m’angoisse parce que je n’ai pas de sujet. Ca, c’est le pire. Petite accalmie quand je suis rassuré de l’avoir trouvé, puis deux jours (et parties de nuits) de stress à me battre avec-moi même pour avancer dans mon montage. Une fois le fichier envoyé, la pression retombe d’un coup sec et c’est de nouveau génial.
Si San Francisco est vraiment chouette, il y a par contre ENORMEMENT de sans abris dans le centre. Mais par rapport aux autres villes, ici, ils ont tous l’air d’avoir de graves problèmes mentaux. Selon certaines rumeurs, cela tiendrait au fait que Raegan aurait décidé en son temps de ne plus financer les institutions pour handicapés mentaux, jetant à la rue des tas de personnes tout à fait incapables de s’en sortir seules.
J’ai aussi entendu parler de cars qui les auraient déposés à l’entrée de villes où les hivers sont plus cléments, histoire qu’au moins, ils ne meurent pas tous dès les premières gelées ! (à vérifier !!)
Je ne suis pas prêt d’oublier un tableau surréaliste dans un couloir du métro: un vieux noir en guenilles tremblant de partout, jouant du violon en y mettant la passion des plus grands virtuoses. Mais à cause de sa tremblote, son archet ne faisait que sauter de manière désordonnée sur les cordes, produisant des sons complètement incohérents… Vraiment, un fou comme dans Tintin. J’ai hésité à le prendre en photo, je ne l’ai pas fait.
Je passe le reste de la semaine chez David, un type très sympathique (je ne l’ai pas pris en photo non plus) (lui, c’est un oubli, c’est pas un souci de déontologie, lol). Je me mords les doigts d’avoir dû décliner ses propositions pour rencontrer ses collègues ou amis, qui avaient pourtant l’air très intéressants, retard accumulé dans mon film oblige.
Mon film: vous verrez, ça tourne autour d’une photo d’enfant trouvée à terre dans la rue…
Ton père | septembre 27, 2008 @ 16:22
Salut JB.
Le reportage sur le Montana et ses Indiens est passionnant. Bravo.
Il me semble que je ne suis pas le seul à imaginer ce que sera le film de San Francisco à partir de la photo trouvée en rue, c’est un genre que tu affectionnes …
Ce soir
Ton père qui t'admire | septembre 27, 2008 @ 16:36
Je n’ai as eu le temps d’écrire mon intitulé en entier ni de terminer mon message.
Ce soir Ciné Gedinne passe L’oncle Edmond, et quand tu rentreras tu te mettras probablement à l’histoire de l’escroc.
Bonne continuation, je t’embrasse fort.
g. | septembre 28, 2008 @ 21:40
J’aime bien tes aventures… mais dis moi vieux loup de mer futé, comment as tu fait pour mettre ton son en lecteur Quick time exportable… pour le superbe sauvetage de ton ordi?
jean-baptiste | septembre 29, 2008 @ 2:29
C’est toi qui me demandes ça, alors que tu avais réussi à pirater toute la mise en page du blog ?! :-D
J’ai fait “ajouter son”, l’icône en haut à droite de la fenêtre où l’on écrit nos posts… et c’est le résultat que ça donne.
g. | septembre 29, 2008 @ 15:23
Ha oui… pas si dur… mais je commence à être fatigué de la maniabilité de ce blog… et un peu fatigué tout court… plus le temps de pirater…
Question : pourquoi on arrive pas à avoir de lecteur exportable de nos vidéo?
Allez à plus… On marche côte à côte à ce que je vois… suis à Columbus NM… take care JB!
Thomas (aka Poney Spears) | octobre 1, 2008 @ 22:21
Merci pour l’hommage! Amuse-toi! :-)